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Feuilles mortes

Comme le dit la chanson écrite par Jacques Prévert, avec l’Automne, « les feuilles mortes se ramassent à la pelle ». Personnellement je préfère le râteau par une belle journée suivant une bonne pluie. Mais que faire de tout cet or végétal généreusement offert par dame nature une fois ramassé ? Avec les conseils de nos jardiniers responsables apprenez comment ramasser les feuilles mortes, les utiliser en paillage, en protection des plantes gélives, ou encore comment les composter pour obtenir un amendement riche ou un substrat fertile pour vos semis.

Technique de ramassage des feuilles mortes pour ne pas se blesser le dos

Avant toutes choses, un petit échauffement de 5 minutes à peine, vous évitera bien des maux ; de même quelques étirements diminueront de beaucoup les courbatures. Ensuite un équipement adapté : dans le cas présent, nos jardiniers coopérateurs vous conseillent un râteau à lames flexibles disposées en éventail et une paire de gants pour éviter les ampoules.

Comme dans tout effort physique, l’essentiel est de toujours maintenir le dos droit sans crispation. Pour diminuer la tension dans le dos, placer une jambe en avant et l’autre en arrière. Alternez la position des jambes et des mains régulièrement ce qui vous permettra de toujours garder vos centres de gravité au bon endroit.

Enfin cet exercice sera l’occasion de pratiquer une activité physique douce. Mais par manque de temps ou même d’envie, n’hésitez pas à faire appel à nos jardiniers qualifiés partout en France qui en plus de ramasser les feuilles mortes, vous feront bénéficier de réduction fiscales.

Que faire des feuilles mortes ?

Cette matière végétale jonchant le sol à l’automne est un véritable cadeau de la nature. En effet les feuilles sèches sont très riches en lignine, et jouent le rôle principal dans l’élaboration de l’humus.

Le Paillage

Pour protéger des gelées hivernales, un paillage de feuilles mortes est une technique très intéressante qui permet d’allier recyclage, protection, lutte contre les mauvaises herbes et amendement. Cependant il faudra veiller à n’utiliser que des feuilles saines, exemptes de maladies ou de parasites. Les grandes feuilles comme celles du châtaignier par exemple seront parfaites pour pailler les arbustes ; quant aux plus petites, elles iront protéger les massifs de vivaces.

Disposer ce paillage en couche épaisse sur une terre griffée superficiellement. Ce paillis ne devra pas être tassé car une bonne aération garantira une meilleure isolation et favorisera sa décomposition en humus. Au printemps suivant il pourra alors être intégré à la terre qu’il enrichira naturellement.

Le Compostage

En alternance avec des couches de déchets verts, les feuilles mortes enrichiront votre compost de lignine et déclencheront une meilleure activation. Nos jardiniers vous proposent une petite astuce : groupez les feuilles mortes en petits tas sur la pelouse, puis tondez ; cela vous permettra d’allier deux actions, ramassage et tonte, tout en broyant les feuilles mortes et en les mélangeant à l’herbe pour une meilleure décomposition.

Retournez votre compost plusieurs fois pendant durant l’hiver afin de le brasser et de l’aérer. Ainsi vous obtiendrez un bel humus dès le printemps que vous pourrez épandre au potager ou encore dans les massifs. Au bout de 2 ans, ce compost, très fin, servira de support de culture pour vos semis, boutures et plantations ce qui sera une alternative écologique et économique aux terreaux du commerce, généralement inertes et riches en tourbe.

Au potager

Après un léger bêchage en mottes grossières, vous pouvez recouvrir votre potager d’un épais lit de feuilles mortes. Les cendres de la cheminée viendront recouvrir le tout. Cette opération vous évitera d’être envahit de mauvaises herbes, protégera votre terre de l’érosion climatique et de plus, en se décomposant, les deux matières libéreront azote et potasse disponibles pour vos futures cultures. Les micro-organismes et vers de terre présente dans le sol, se trouveront aussi stimulés et vous bénéficierez ainsi, de manière très naturelle, d’une terre légère et fertile.