Table des matières

Voici venir la belle saison. Flânerie dans les champs, barbecues entre amis… L’odeur de l’été se fait sentir partout autour de nous. Les coupables ? Les aromatiques au printemps s’invitent dans nos jardins et dans nos assiettes. Et si on leur préparait le terrain dans les règles de l’art ? Les jardiniers paysagistes vous livrent leurs conseils.

Des aromatiques au printemps oui, mais combien ?

Avant toute chose, il convient de faire un bref inventaire. Que l’on souhaite garnir un balcon pour colorer les salades estivales ou se transformer en as du jardinage des aromatiques, il faut faire les comptes, savoir ce dont on a besoin. D’autant que tous les pieds d’aromatiques ne fournissent pas tous autant :

  • Un pied d' »arbustives » ou de « buissonnantes », par exemple, suffira largement à alimenter votre consommation de tous les jours. Dans cette catégorie, on retrouve lavande et romarin, tous deux odorants, mais aussi le genévrier ou le laurier-sauce. Vous pouvez d’ailleurs les utiliser comme délimitation de votre potager en les plantant en bordures.
  • En revanche, comptez un ou deux pieds de plus pour les vivaces « semi-arbustives » et les « rampantes ». Ces dernières sont très appréciées dans les petits plats (menthe pour un taboulé réussi, thym pour relever une ratatouille froide ou encore mélasse), il serait dommage d’en manquer.
  • Persil, coriandre, aneth ou encore cerfeuil font partie des annuelles. Ils sont à consommer et à semer sans modération !

Comment cultiver les aromatiques au printemps ?

aromatiques au printemps

La culture des aromatiques au printemps est relativement simple et laisse de la place à votre fantaisie. Il n’y a que deux facteurs à prendre en considération : veillez à ce que la nature du sol corresponde aux aromatiques choisies et surveillez leur ensoleillement.

Un sol drainé sera parfait avec un ensoleillement abondant, notamment pour le romarin et le thym. En revanche, les aromatiques qui aiment la mi-ombre, comme le persil, affectionnent des sols plus riches.

La culture en pot vous permettra de limiter ces exigences car vous pourrez les déplacer facilement pour leur offrir, en permanence, le cadre le plus adapté.
Cependant, il convient de prendre en compte la nature des aromatiques pour leur offrir un environnement propice à leur développement.

On fera particulièrement attention

  • aux grandes aromatiques : si elles sont très hautes, elles risquent de faire de l’ombre à d’autres. C’est le cas de la livèche et de l’angélique. Disposez-les donc à l’écart des aromatiques de soleil.
  • aux aromatiques envahissantes : ces dernières ont un développement fourni (la menthe) et une culture en pot permettra de contrôler leur expansion.

Un placement optimisé : où les disposer ?

Pour un usage facilité et pour ne jamais manquer d’aromatiques dans la cuisine, il est bon de les garder tout près de la maison :

Parce que le jardin n’est pas toujours à côté, des alternatives sont possibles :

  • la culture en pots sera possible pour le thym, le basilic, la ciboulette et le persil. Elle vous laisse le choix de l’emplacement (en terrasse, sur un balcon…).
  • la culture en plates-bandes (thym, romarin…), le long des murs extérieurs, couplée à des plantes d’ornement mêlera allègrement le côté pratique et le côté esthétique.

Au potager, les aromatiques sont de vraies alliées. Mellifères et odorantes – comme l’ail, la menthe ou la lavande – elles peuvent perturber les insectes nuisibles. Alors, faites leur de la place et organisez des mariages heureux (basilic avec la tomate, le cerfeuil avec là salade).

Si vous avez de l’espace et du temps, vous pouvez réaliser un jardin d’herbes aromatiques. Sa taille et sa forme sont à votre appréciation. Toutefois, les espèces d’aromatiques sont si nombreuses que vous pouvez tout vous permettre.

Les stars des aromatiques

Basilic, bourrache, ciboule, cerfeuil, ciboulette, estragon, menthe, origan, persil, romarin, sarriette, sauge officinale, thym.

Pour rappel, il est préférable de semer vos aromatiques du milieu à la fin du printemps.