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Interdiction totale des pesticides pour les jardins de particuliers

Depuis le début de l’année 2019, il est devenu impossible de vendre des pesticides à des particuliers. Cela concerne les produits de destruction de nuisibles fabriqués de manière synthétique, mais aussi les substances phytopharmaceutiques. Sont ciblés dans ce cas, les jardiniers amateurs et l’usage à domicile. Les jardiniers de la coopératives vous informent.

Les produits qui ne sont plus autorisés à la vente

Chaque début d’année, au 1er janvier, le gouvernement français sort une liste des changements à appliquer au niveau de la loi et de la consommation. Pour cette année 2019, c’est surtout au niveau des pesticides que la loi a été stricte. En effet, s’alignant avec la politique de protection de l’environnement de l’État français, il est devenu impossible de vendre et d’acheter des produits de synthèse dans la catégorie des pesticides. Par ailleurs, afin de préserver la santé d’autrui que ce soit des résidents d’une demeure ou le voisinage, même le stockage de ce type de produit n’est plus autorisé. Dans la classe des produits et substances interdits, vous avez entre autres les glyphosates. Cependant, cette interdiction ne concerne pas l’usage à l’échelle professionnelle. La loi ne s’applique que pour l’emploi à domicile par des jardiniers amateurs. Il faut savoir que les autorités publiques ne vont pas fouiller dans votre cave concernant le stockage ou encore l’utilisation. Néanmoins, c’est une question de sécurité sanitaire et environnementale qui touche chacun d’entre nous. Pour la destruction des pesticides que vous avez en stock, il suffit de les rassembler. Ensuite, vous pouvez demander à des experts jardiniers de vous conseillers sur le mode de déchiquetage des produits. Généralement, il est à faire dans un centre de recyclage spécialisé.

La politique 0 phyto

Depuis 2015, le gouvernement français a œuvré pour limiter au maximum l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans le traitement des plantes et le jardinage. Faisant partie de la stratégie zéro-phyto, l’interdiction d’usage domestique des pesticides de synthèse s’aligne avec cette stratégie. L’objectif pour l’État français, c’est que d’ici 2022, les résultats escomptés en termes de développement vert soient atteints. En d’autres termes, cette interdiction vient avec la transition énergétique véhiculée par l’État. Cette prohibition vient aussi du fait que les Français consomment énormément de produits de synthèse dans la catégorie des pesticides pour le maraîchage. Sur tout le territoire, cette consommation se compte à environ 72 000 tonnes par an. Ce qui est légèrement moins conséquent que l’alimentation espagnole, à la première place avec au moins 76 000 tonnes consommées par an. Pour éviter l’usage des produits phytopharmaceutiques dans le traitement des plantes, l’État recommande les substances de biocontrôle. Ces dernières utilisent d’autres types d’êtres vivants pour lutter efficacement contre les espèces nuisibles détériorant les jardins et les plantes des jardiniers amateurs. Ces produits ne présentent qu’un risque très minime pour ce qui est de la contamination de l’environnement et de l’homme. Ces produits ne sont donc pas touchés par l’interdiction du 1er janvier 2019.

Les conséquences de l’utilisation des pesticides de synthèse sur la santé et l’environnement

De nos jours, et selon le commissariat général du développement durable, on ne recense plus que 7 % des cours d’eau sur tout le territoire français qui sont propres et non contaminés par les résidus issus des pesticides. D’ailleurs, les 34 % de ces eaux contaminées peuvent être dangereuses si elles venaient à être consommées par l’homme. Pour ce qui est des conséquences sur la santé individuelle, des analyses ont été menées depuis 1980. Les résultats de ces analyses montrent que les utilisateurs fréquents de pesticides de synthèse peuvent être victimes de cancer, mais aussi de troubles reproductifs. Les principes actifs des pesticides phytoparmarceutiques attaquent directement les voies respiratoires qui, à la longue, peuvent faire croître l’apparition de cellules cancéreuses au niveau des poumons. Le produit provoque également des irritations à fleurs des yeux et des inflammations cutanées.

Quelles solutions pour traiter votre jardin ?

Les jardiniers de la coopérative sont rompus à l’utilisation d’insecticides et fongicides naturels. Ils sauront vous donner de bons conseils et vous permettre de faire pousser vos plantes et vos potagers sans produits chimiques.

Faire appel à un professionnel ayant un agrément Phyto-Sanitaire

Compte tenu de la dangerosité des produits, vous pouvez faire appel à un professionnel détenant une agrément spécifique appelé Agrément PhytoSanitaire. Ce professionnel respectera les dosages; les bonnes conditions de traitement et fera un diagnostic précis de vos besoins en terme de traitements.

Utilisation des méthodes bio de traitement des végétaux

Les méthodes naturelles de traitements des végétaux sont nombreuses. Les Purins et autres méthodes de grands-mères ont le vent en poupe. Ses solutions font leur preuves régulièrement sur de nombreux nuisibles et maladies cryptogamiques. Consulter notre site, une mine d’or de recettes éco-responsables.