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Les Professionnels de l’entretien de jardin apprécient la symphorine, un arbuste caduc appartenant à la famille des Caprifoliacées (dont fait aussi partie le chèvrefeuille) et ont voulu vous livrer leurs meilleurs conseils, afin que vous puissiez vous aussi profiter des cet arbres aux perles blanches…

La symphorine est venue d’outre-Atlantique au début du XIXe siècle, la symphorine s’est totalement acclimatée sous nos climats, même dans les régions froides. Dans son milieu d’origine, elle se rencontre à l’état sauvage et les populations rurales se servaient autrefois de ses propriétés fébrifuges (qui font baisser la fièvre) pour se soigner.

L’arbuste se développe très rapidement par ses drageons et peut même être envahissant, remarquable par ses fins rameaux qui portent à l’automne de grosses baies d’un blanc de neige  (« baies de neige »), particulièrement décoratives. Les fleurs, riches en nectar, sont très appréciées des abeilles en fin d’été.

Descriptif de la Symphorine

Arbuste de 1 à 3 m, à rameaux grêles de couleur bruns, érigés et arqués.

Les feuilles

  • de couleur vert-grisâtre
  • de forme ovales et opposées
  • le limbe est entier, presque sans pétiole
  • glabres ou à revers glauques et légèrement velus sur la face inférieure.

 

Floraison de juin à septembre

  • Les fleurs sont roses,  groupées par 3-7 en petites grappes terminales assez denses.

 

Le fruit

  • c’est une baie globuleuse de couleur blanche de 1 à 2 cm
  • considéré comme toxique (les baies blanches sont légèrement toxiques par les alcaloïdes qu’elles renferment, particulièrement la chélidonine. Leur ingestion produit des vomissements précoces, des vertiges et une hypersédation surtout chez les enfants)

 

Espèces et variétés de symphorine

Une quinzaine d’espèces sont recensées. Parmi les plus communes sous nos climats, on trouve facilement

  • Symphoricarpos albus,
  • chenaultii et sa variété ‘Hancock’,
  • doorenbosii et ses différentes variétés toutes très prolifiques en baies décoratives.

 

Plantation de la symphorine

La plantation doit s’effectuer en sol bien drainé, c’est la seule réelle condition que demande la plante. La symphorine s’adapte en effet à de nombreux types de sols ordinaires, neutres ou à tendance soit acide soit calcaire.

Une haie libre ou une haie mixte lui conviennent très bien. L’arbuste accepte la plupart des expositions.

Comme tous les arbustes élevés en conteneurs, la symphorine peut se planter toute l’année. Mais les meilleures périodes sont le printemps ou le début de l’automne pour profiter des pluies. La plantation d’automne permet également aux racines de s’installer avant l’hiver, et de repartir plus vigoureusement au printemps. Cela peut faire gagner une saison de végétation.

La symphorine se plante facilement, comme tout arbuste d’ornement, en creusant un trou du double de la taille de la motte. Cette précaution permet de bien ameublir le sol avant la plantation, et de faciliter ainsi l’installation des racines des le début de végétation et donc une bonne reprise de l’arbuste.

Un arrosage régulier la première année permet une bonne reprise et le développement rapide de la végétation.

Un paillage au pied (BRF) conserve la fraîcheur et l’humidité plus longtemps.

En sol pauvre, apportez une couche de compost bien décomposé au pied en automne.

La taille s’effectue toujours en fin d’hiver, selon les régions et les températures. Cette taille a pour but de contrôler le développement de l’arbuste et limiter si besoin sa croissance. Une taille de régénération est aussi conseillée tous les 2 à 3 ans, en supprimant le bois mort, les tiges faibles et trop enchevêtrées. Cela va aérer la ramure et permettre une floraison et une fructification plus abondantes.

Multiplication de la symphorine

La symphorine se multiplie par bouturage ou division. (Voir fiche sur les méthodes de multiplication)