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Pour des petits travaux d’élagages, de tailles, la scie japonaise très peu encombrante, légère et facile à manipuler est un outil primordial. Les professionnels de la coopérative vont détailler les spécificités de cette scie.

Sa particularité

La scie japonaise se différencie de la scie égoïne, scie européenne, par sa dentition. En effet les dents sont dirigées vers le jardinier qui l’utilise ce qui permet à la lame d’être en torsion contrairement à l’égoïne où les dents sont orientées vers le bout de la lame.

Cette particularité fait que la scie japonaise coupe en tirant et non en poussant.

Sa lame en acier est donc plus robuste que celle des scies européennes, elle tient plus dans le temps et ne se déforme pas. Ainsi ajouté au mouvement de coupe, les scies japonaises possèdent des lames plus fines qui permettent des tailles très précises, un sciage plus facile avec une qualité nette et des coupes propres.

La lame est composée de deux types de dents, chacune ont un fonctionnement particulier.

Des dents sont affûtées sur deux faces et une extrémité ce qui permet de bien scier la fibre du bois mais aussi une bonne expulsions des copeaux.

Les autres dents à chaque extrémité, celle en aval de la lame, proche du manche permettent de bien débuter le sciage, celles en amont qui sont plus longues attaque le bois plus profondément pour une meilleure optimisation de la coupe.

Ce rendement est prolongé grâce à la longueur du manche ergonomique, qui permet d’être utilisé à deux mains. Les coupes plus fines, seront elles, faite à une main.

L’entretien

Il est évident qu’un outil bien entretenu perdura plus longtemps, tout jardinier professionnel a acquis cette notion.

La scie japonaise n’échappe pas à cette règle. Après chaque utilisation, il est préférable de la ranger dans un étui ou isolée des autres outils afin que rien ne vienne au contact de sa lame. Cela permet principalement d’éviter de désaxer la denture ou de tordre la lame.

Ensuite, ôtez la sciure restée entre les dents, stérilisez la lame avec de l’alcool à 90 degrés ou de la javel pour ne pas contaminer d’autres plantes.

Enfin, la partie difficile de l’entretien est l’affûtage. Pour réaliser un bon affûtage, il faut des techniques spécifiques adéquates aux outils en question. Pour vous éviter ce travail, nos jardiniers coopérateurs vous conseillent de remplacer la lame; sachant qu’une lame de scie japonaise se change peu fréquemment dû à la robustesse de son acier.

Différentes scies japonaises

Pour un meilleur travail de taille, il existe une multitude de scies japonaises avec des spécificités particulières.

Par exemple, pour une coupe en travers ou dans le sens du fil du bois, pour des tailles de tronçonnages, la Kataba est idéale.

La Ryoba, avec sa conception à double denture est utile pour les opérations d’assemblage, mais aussi pour le tenonnage.

Enfin, pour des coupes ultra fines et très précises la scie Douzuki sera préférable.

Il y a bien d’autres scies japonaises, qui seront bénéfiques pour les coupes d’assemblages. Voilà donc un  instrument à avoir absolument dans sa boîte à outil. Nos jardiniers professionnels se le conseillent même par le biais de la coopérative, pour un travail net, précis, propre, silencieux, économique et surtout plus aisé.