Table des matières

Traditionnellement fruits de montagne, les myrtilles se cultivent aussi très bien dans nos jardins. Ceux seront alors de petits arbustes pouvant grandir jusqu’à deux mètres (mais plus souvent un mètre cinquante), issu d’un croisement entre myrtillier sauvage et amérindien : Vaccinum myrtillus. Avec les conseils de nos jardiniers à domicile découvrez sa culture depuis la plantation jusqu’aux récoltes, mais aussi ses nombreuses vertus, comme autant de raison de déguster tout l’été ces petits fruits si délicieux.

Vertus :

Par où commencer, tant la liste des vertus de la myrtille et ses bienfaits pour l’organisme sont grands ? Sans doute par ses vertus ophtalmo-régénératives. En effet les pilotes de la Royal Air Force avaient remarqué durant la seconde guerre mondiale, que la consommation de myrtilles augmentait grandement l’acuité visuelle nocturne mais aussi et surtout au moment du crépuscule. De plus, fraiches, en sirops, liqueurs ou gelées, les baies de myrtilles sont très efficaces contre les diarrhées des enfants et tous les troubles intestinaux. De récentes études en laboratoires ont confirmé que le suc de myrtilles tue certains bacilles dangereux, d’où son usage contre les colibacilles tenaces. Son action antiseptique et bactéricide la rend aussi très efficace contre tous les petits bobos de la bouche. Son apport en vitamines (A, B, C et P), acides organiques et oligo-éléments tels que le chrome, le cuivre, le magnésium, le manganèse et le zinc, en sels minéraux, en calcium et en fer ainsi que son fort pouvoir antioxydant est non négligeable. En fin, les infusions de feuilles de myrtille aident à lutter contre le diabète grâce à leurs agents hypoglycémiants et vasculoprotecteurs.

Culture :

  • Exposition et nature du sol :

Le myrtillier est un arbuste de terre bruyère et donc aime les sols acides (pH entre 4 et 5,5). Protégé des vents desséchants et des fortes chaleurs, il apprécie un soleil léger mais tolère aussi une mi-ombre relativement dense.

  • Plantation :

C’est à la fin de l’automne et jusqu’au début de l’hiver que les plantations de myrtilliers ont le plus de réussite, que ce soit en motte ou en racines nues. Si votre terre est naturellement acide, un simple apport de terreau pour plante de terre de bruyère dans le fond du trou et mélangé avec la terre de remblais suffira. En revanche pour les sols neutres à légèrement calcaires, nos jardiniers professionnels vous recommandent d’aménager une fosse de plantation : creusez un trou large et profond (un petit mètre cube) que vous tapisserez d’un feutre géotextile ; garnissez le fond d’agents drainants (graviers, sable…) et remplissez le trou d’un mélange de terre de bruyère (2/3) et de terre franche (1/3), en tassant régulièrement. Vous pourrez alors y installer votre myrtillier. Pour assurer une bonne pollinisation il est conseillé de planter plusieurs sujets éventuellement en variant les variétés, en les espaçant de 80 cm environ.

  • Entretien :

Les myrtilliers apprécient un sol frais et humide. Aussi les premières années suivant la plantation, l’arrosage sera modéré mais régulier. Un paillage permettra de maintenir la fraîcheur et protégera les racines du gel. Un apport de terreau au début du printemps garantira la fertilité du sol.

  • Taille :

Les rameaux produisent des fruits sur leurs extrémités durant trois à quatre ans. En suite une taille en février-mars, même sévère assurera le renouvellement de la plante tout en maintenant une bonne aération au centre de l’arbuste.

  • Récolte :

Les myrtilles se récoltent bien mûres ; c’est-à-dire lorsqu’elles sont bien bleues, fermes et souples, bref gorgées de jus, de juin à septembre selon les variétés. En suite, elles seront consommées rapidement ou préparées en sirops, gelées afin de conserver au maximum leurs vertus.

Faites appel aux jardiniers professionnels pour l’entretien de jardin et bénéficiez de réductions fiscales.

 

photo : myrtille