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 Le sapin de noël trouve son origine entre 200 et 1200 avant JC, à cette époque les celtes vivaient selon le calendrier lunaire et pour chaque mois correspondait un arbre. Décembre était associé à l’épicéa. Au solstice d’hiver, pour célébrer le rallongement des heures d’ensoleillement, un grand rite païen consistait à décorer l’arbre symbole de vie également symbole de renaissance et d’enfantement. Pour cela, l’arbre était décoré de fruits, de fleurs et de blé. Il était aussi « enguirlandé » c’est-à-dire entouré d’éloges.

En 354, l’église Chrétienne instaure la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre. Le choix de cette date permet à la fois de remplacer le culte païen tout en gardant la portée symbolique de cette date qui fête le  retour de la lumière. Une légende rapporte qu’un moine évangélisateur allemand Saint Boniface réussit à convaincre des druides que le chêne n’était pas un arbre sacré, pour cela il en fit abattre un qui écrasa tout sauf par miracle un jeune sapin. Le sapin fut donc associé à l’arbre de l’enfant Jésus. Puis au XIème siècle, le sapin fut symbole de l’arbre du paradis. Dans les régions de l’est, où l’on trouve le plus de sapin, il fut appelé l’arbre de Noel. Vers 1560, les protestants afin de se démarquer des catholiques et de leur traditionnelle crèche de Noel développèrent la tradition de décorer un sapin. Au sommet de l’arbre est apposée une étoile symbole de celle de Bethleem qui guida les rois mages vers le divin enfant.

Très vite la tradition des sapins de noël réconcilie la tradition protestante et catholique, chacun décore ce magnifique roi des forêts. Dans le cadre de la tradition Chrétienne, l’arbre ne doit pas être paré avant la veille de noël et doit disparaître douze nuits après pour l’épiphanie.

En France la plupart des sapins sont produits dans le Morvan, en Bourgogne. On y distingue deux espèces : l’épicéa à la merveilleuse odeur mais qui perd vite ses aiguilles et le sapin nordmann le plus demandé car il résiste plus longtemps.

Le choix d’un sapin naturel est un choix beaucoup plus écologique que celui d’un arbre artificiel. Ce choix permet aussi de soutenir des emplois locaux. Le sapin à la fin des fêtes peut être coupé et broyé et servir de déchets bruns pour le compost. Chaque sapin coupé et replanté. Dans la plupart des villes, le sapin une fois emballé et récupéré et sert de compost pour les parcs et jardins.