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Pulvérisateur : comment choisir ?

Pour les taches en jardinage, les bons jardiniers se fient volontiers à un pulvérisateur pour propager du liquide de manière efficace sur une petite ou grande surface, mais aussi sur les plantes elles-mêmes.

Mais qu’est-ce qui définit un pulvérisateur ?

Pour une utilisation optimale, il est essentiellement composé d’un réservoir, d’une sangle, de bretelles, d’un tuyau, d’une lance à gâchette, de buses et sans oublier le mécanisme permettant la mise sous pression du contenu du réservoir. Son aspect pratique et souvent sollicité a valu la création de plusieurs autres modèles avec chacun sa spécificité propre. Le choix du pulvérisateur adéquat dépendra donc de la raison pour laquelle il est sollicité.

Le modèle de base : il s’agit de celui à gâchette

Elle représente la version la plus simple d’un pulvérisateur. En effet, sous cette forme, elle permet la manipulation d’une quantité de liquide à partir d’un demi-litre et pouvant aller jusqu’à un litre et dont l’application est faite sur de petites zones bien définies. Elle est donc généralement portable et facilement maniable. Pour quelle raison ? Son action est simple : propager des gouttelettes sur de petites surfaces cibles comme les feuilles ou des fleurs. Il est très souvent utilisé lorsque des plantes et des arbustes ont besoin d’une brumisation par exemple.

Egalement pratique : le modèle à pression d’air

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un modèle avec un système de pression d’air intégré. Ainsi, il ne fonctionne que suite à une action de pompage. A la différence d’autres types de pulvérisateurs, la condition du bon fonctionnement du processus de jet de cet appareil réside dans le fait d’affecter une partie vide dans le contenant de l’appareil. Pour s’assurer du bon suivi de ce paramètre, un indicateur de niveau à ne pas dépasser est mis en place. Avec le liquide de son contenant qui varie entre 2,5 et 8 litres, cet appareil assure une autonomie de quelques minutes sur l’épaule de l’utilisateur. Ainsi, il assure également l’étalage du produit sur des sujets de plus grande dimension tels que les pommiers ou un avocatier. La prudence est toutefois de mise : une telle quantité de liquide requiert un esprit patient et un utilisateur habitué à la charge assez lourde. Vous pouvez tout à fait utiliser le portable ou celui à 1 ou 2 bretelles en fonction de la qualité de liquide à disperser.

Le modèle avec une pression dite entretenue

Plus rare, ce modèle est surtout utilisé pour des réservoirs pouvant contenir plus de 12 litres et ne dépassant pas approximativement les 20 litres. Elle se caractérise par l’utilisation d’un levier parfaitement accessible à l’utilisateur pendant la pulvérisation. Cette fois-ci, le pompage doit être impérativement régulier et sera faite à la main jusqu’ à la fin du projet de pulvérisation. Pour cet outil, le liquide est dispersé via une lance fine pour être propulsé vers sa cible.

Le modèle le plus récent : celui sur batterie

Cette fois-ci, le fonctionnement moteur est assuré par une batterie. Attention donc à l’électricité qui y circule. Par ailleurs, il a une particularité très pratique : l’espace entre le réservoir et la lance peut être réduite ou augmenter pour une utilisation plus adapte à la cible pour plus de maniabilité. De très bonne réputation, notamment en raison de son confort pour les utilisateurs des deux mains, le concept du deuxième bouton est également installé sur cet outil. Ainsi, cette seconde ouverture permettra un approvisionnement plus pratique du réservoir et donc un gain de temps considérable en termes de rendement. Ainsi, les professionnels n’auront aucun mal à finaliser leur tâche avec un outil aussi autonome.

Vous pouvez faire maintenant votre choix en toute connaissance de cause. Toutefois, rien ne vaut l’avis d’un jardinier professionnel !