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Les professionnels et le ZÉRO PHYTO

Les paysagistes et les jardiniers sont les principaux acteurs de l’environnement. Leur travail est fondamentalement concentré sur la mise en place, l’entretien et le développement des jardins ainsi que des espaces entièrement paysagers. « Zéro Phyto » qui signifie « sans produit phytosanitaire » est un nouveau programme lancé par le gouvernement pour l’adoption d’une culture plus verte. Les acteurs de l’environnement deviennent de plus en plus les précurseurs de ce projet. Leur contribution constitue un grand pas pour la démarche lancée. En effet, grâce aux conseils des jardiniers de la coopération, les clients sont davantage convaincus et motivés pour adopter de nouvelles pratiques dans leurs jardins.

Les paysagistes comme les jardiniers mettent leurs services à la disposition des particuliers, des entreprises et des communautés locales. Leur mission consiste à déployer leurs connaissances et leur savoir-faire au service des clients. Ils accompagnent les clients dans leurs choix de végétaux et de matériaux adaptés en prenant en compte le milieu et la biodiversité. Ces professionnels optent ainsi de plus en plus pour le programme Zéro Phyto dès son lancement. En promouvant le projet chez leurs clients par l’explication des pratiques et des objectifs, ces acteurs de l’environnement deviennent les initiateurs d’un jardinage plus attentionné envers l’environnement. Leurs actions permettent d’inciter les clients (professionnels comme particuliers) à reproduire les mêmes pratiques dans leur maison. La contribution et l’adoption des acteurs de l’environnement constitue effectivement un grand avantage pour le déploiement de la démarche Zéro Phyto.

L’application du projet Zéro Phyto

Le programme Zéro Phyto ou Ecophyto est mis en place par la loi relative à la transition énergétique en faveur de la croissance verte. Sur le plan national, Ecophyto stipule que le Gouvernement, les collectivités territoriales et leurs communautés, ainsi que les organismes publics ne peuvent, de près ou de loin, se servir des produits phytopharmaceutiques pour l’aménagement des forêts, des domaines verts, des passages ou des promenades ouverts à tous depuis le 1er janvier 2017, à l’instar des exceptions définies par la loi.

En ce qui concerne les particuliers, la loi proclame la proscription de la vente en libre-service des produits chimiques comme le pesticide. De plus, la vente et l’utilisation des pesticides chimiques sont proscrits aux particuliers à partir du 1er Janvier 2019.

Les objectifs du programme Zéro Phyto

À travers la loi mise en place et les dispositions prises, la démarche Zéro Phyto vise essentiellement à :

  • Inciter les communes de chaque département à prendre connaissance de la réglementation relative à l’usage de pesticides qui devient de plus en plus rigoureuse, et à parfaitement se conformer à elle.
  • Pousser les communes à revoir la gestion de leurs domaines verts (un programme de désherbage, des procédés alternatifs et une gérance réfléchie) en vue de réduire ou de supprimer complètement la consommation de pesticides.

La contribution de certains acteurs

Le but du programme Ecophyto est donc bel et bien de réduire considérablement l’utilisation des pesticides. Toutefois, les agriculteurs semblent étonnement être en désaccord avec le programme. Cela se confirme davantage avec la confusion autour du refus des autorités compétentes à autoriser l’abandon du glyphosate dans au plus tard 3 ans.

Dans le même temps, les entrepreneurs paysagistes et autres professionnels continuent de s’engager dans le programme Zéro Phyto. C’est par exemple le cas avec certaines sociétés de la place, qui continuent d’œuvrer pour le déploiement du programme depuis 2017. Celle-ci contribue à l’emploi exclusif de produits entièrement naturels pour l’entretien et l’aménagement des espaces verts. Tous ces professionnels de l’environnement ne cessent de s’investir dans la démarche en montrant l’exemple aux clients et surtout en prouvant qu’il existe des solutions alternatives à l’utilisation des pesticides chimiques, qui sont dangereux pour l’environnement et également pour la santé de l’homme.

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