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Au printemps et en été, le jardin subit une kyrielle d’attaques en tout genre, maladies cryptogamiques, divers insectes. Les mouches et les tipules font partis de ces nuisances. Toujours dans un but écologique, dans le respect de l’environnement les jardiniers coopérateurs vont détailler les caractéristiques de ces ravageurs et comment effectuer une lutte biologique contre ces nuisibles.

La cécidomyie

Appelé aussi la mouche des galles, elle est un diptère de couleur noire et jaune. L’adulte ne dépasse pas les quinze millimètres. Il est difficile de repérer cet insecte du fait de sa petite taille et de sa courte période de vie. Les femelles pondent leurs larves sur les feuilles, les tiges et dans les siliques, provoquant une sorte de galle qui en empêchant la sève de circuler, aboutit au dépérissement de la partie supérieure à la galle. Néanmoins, la cécidomyie peut être utile, comme prédatrice biologique pour éradiquer les pucerons.

Les symptômes de cette maladie, sont le jaunissement précoce, l’éclatement des fruits, des boursouflures à l’endroit où la plante a été attaquée.

La cécidomyie aime une multitude de plantes, le colza, le chou, le navet, le radis, le poirier, le framboisier, saule, peuplier…

Le traitement sera une lutte mécanique, il faudra sélectionner les tiges ou les branches attaquées, les couper à ras puis les brûler.

Les mouches

La mouche de l’oignon, possède un thorax gris, jaune et aux pattes noires mesurant de cinq à sept millimètres. Tandis que la mouche de la carotte à une taille de trois à quatre millimètres, avec un thorax noir et des pattes jaunes. La mouche des fruits, elle, à un abdomen gris-brun, elle mesure de deux à cinq millimètres. Toutes ces mouches apparaissent entre avril et juin, sauf la mouche des fruits qui est présente toute l’année et entament très vite leur reproduction. Chez la mouche de l’oignon ainsi que de la carotte, la femelle pond ses œufs au pied des plantes. Leurs larves vont ensuite se nicher dans le sol pour pénétrer les racines, ou les bulbes hôte dont ils se nourriront.

La femelle de la mouche des fruits pond ses œufs dans la chaire des fruits où les larves qui naîtront, s’alimenteront de celle-ci.

Les symptômes sont un flétrissement général, qui peut être suivi d’un dépérissement de la plante. Tandis que le fruit se déformera et tombera au sol.

Ramassez ou arrachez les plants et fruits atteints puis brûlez les. Des pièges à phéromone, ou des pièges collants pourront lutter contre ces nuisibles.

La tipule

Appelé aussi « cousin », la tipule ressemble à un énorme moustique d’une taille pouvant atteindre les sept centimètres. L’adulte ne cause aucun dégât, ce sont ces larves de couleur grise de cinq centimètres qui engendrent d’énormes ravages au jardin. Connu sous le nom de vers gris, ces larves s’attaquent aux racines et tubercules des cultures potagères. La nuit en remontant à la surface du sol le long de leurs galeries, les larves peuvent se nourrir aussi des collets des plantes hôtes. L’adulte apparaît dés le printemps, mais la larve se présente en automne, c’est en saison qui faudra appliquer le traitement biologique. La larve de la tipule est très robuste, et résiste bien au froid, elle est active tout au long de l’année.

Pour lutter  contre cet insecte, il faudra utiliser un purin d’ail ou une décoction de tanaisie en automne. Vous pouvez également utiliser des pièges à phéromone.

La prévention est, pour protéger votre potager et vos fruitiers, le premier rempart de protections contre toutes maladies. N’hésitez pas à appliquer par prévention différents purins, décoctions, infusions. Le compagnonnage est aussi une bonne solution dans cette lutte biologique.