Si vous envisagez de vous lancer dans le métier de jardinier et que vous vous demandez s’il est possible d’exercer en tant qu’auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur, cet article est fait pour vous 🙂 ! Malgré certaines restrictions, le statut d’auto-entrepreneur offre des opportunités intéressantes pour les jardiniers. Découvrez tout ce que vous devez savoir pour lancer votre activité avec succès ! 🌱
Informations essentielles pour les jardiniers auto-entrepreneurs
Avant de vous lancer, il est crucial de comprendre les bases du statut d’auto-entrepreneur.
- Le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) est votre premier point de contact pour l’immatriculation, généralement la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA).
- Un code APE vous est attribué et celui-ci dépend de votre activité principale, souvent le code 81.30.11 pour les services de jardinage à domicile.
- Le plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser est fixé à 77 700 €, et les cotisations sociales représentent 21,2 % de votre chiffre d’affaires.
Bien que le statut d’auto-entrepreneur offre une certaine flexibilité, il faut noter qu’il est interdit d’exercer exclusivement le métier de jardinier avec ce statut, en raison de considérations juridiques liées aux activités agricoles. Vous devez diversifier vos activités en proposant d’autres services tels que le nettoyage ou des prestations de petits travaux de bricolage, par exemple.
Les conditions à prendre en compte pour le SAP
Pour exercer en tant que jardinier auto-entrepreneur, vous devez respecter certaines conditions pour proposer vos services dans le cadre des « services à la personne« . Vous avez deux solutions pour cela :
- La première consiste à intégrer une Coopérative comme la notre, Jardiniers Professionnels. Adhérer à une coopérative pour exercer en tant que jardinier auto-entrepreneur offre une multitude d’avantages, notamment en termes de facilité administrative pour le SAP, d’augmentation de la clientèle et du chiffre d’affaires.
- Vous pouvez également opter pour la déclaration SAP, votre domaine d’activité sera alors restreint (uniquement les particuliers), et la gestion de toutes les tâches administratives sera à votre charge.
Aides et formations : se préparer au métier
Avant de se lancer dans l’aventure de l’auto-entreprise, il est essentiel pour tout jardinier de disposer des compétences nécessaires pour exercer son métier avec professionnalisme et expertise. De nombreuses aides et formations sont disponibles pour les jardiniers en herbe :
- Le CAPA (Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole)
- Le BEPA (Brevet d’Études Professionnelles Agricoles)
- Le Bac STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant)
⚠️ Par ailleurs, pour manipuler des produits phytosanitaires, vous devrez obtenir une certification spécifique appelée Certiphyto.
Les compétences requises pour réussir en tant que jardinier auto-entrepreneur vont au-delà des connaissances techniques. Vous devez également posséder des compétences en communication et en marketing pour promouvoir votre activité et conseiller efficacement vos clients.
Cotisations : comprendre ses obligations financières
En tant qu’auto-entrepreneur, la gestion des finances est une responsabilité clé. Les cotisations sociales représentent une partie importante des dépenses, s’élevant à 21,2 % du chiffre d’affaires. Il est crucial de planifier et de budgétiser en conséquence pour éviter les surprises à la fin de l’année fiscale.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page suivante : Cotisations sociales et fiscales : tout comprendre
Déclarations : respecter les procédures administratives
La gestion des déclarations administratives peut parfois sembler intimidante pour les nouveaux entrepreneurs. Cependant, grâce au statut d’auto-entrepreneur, les procédures sont simplifiées. En effet, les jardiniers en auto-entreprise bénéficient d’un régime fiscal et social simplifié, ce qui facilite grandement les démarches administratives. Il est néanmoins important de rester vigilant et de respecter les échéances pour éviter tout problème avec l’administration fiscale.
CFE : une taxe pour toutes les entreprises
La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est une taxe que doivent payer toutes les entreprises, y compris les auto-entrepreneurs, en fonction de leur activité et de leur localisation géographique. Pour en savoir plus sur la CFE et savoir si vous êtes concerné, nous vous invitons à consulter les informations disponibles auprès de votre Centre des Finances Publiques.
Assurance RC PRO : protéger son activité
Enfin, en tant que professionnel du jardinage, il est important de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (communément appelée RC PRO).
Cette assurance vous couvre en cas de dommages :
- Corporels
- Immatériels
- Matériels
Jardinier, assurance RC pro obligatoire ?
L’assurance RC PRO vous protège en cas de dommages causés à des tiers dans le cadre de votre activité professionnelle. Elle couvre par exemple les accidents survenus sur les chantiers ou les dommages causés aux biens des clients (fissure sur les fenêtres causée par un caillou projeté lors de l’utilisation d’un rotofil, détérioration du portail suite à un choc avec un véhicule…). Souscrire une RC PRO est donc un investissement indispensable pour exercer en toute sérénité !
En résumé, devenir jardinier en auto-entreprise ou micro-entreprise offre des opportunités intéressantes, mais nécessite obligatoirement une bonne compréhension des règles juridiques et des contraintes liées à ce statut. En suivant les recommandations et en développant vos compétences, vous pouvez transformer votre passion pour le jardinage en une entreprise florissante ! A la Coopérative nous vous le souhaitons 🙂 !
Pour plus d’informations et d’assistance dans la création et la gestion de votre auto-entreprise, n’hésitez pas à contacter les experts du Portail Auto-Entrepreneur. Pour plus d’informations sur les services à la personne en tant qu’auto-entrepreneur, micro-entreprise, contacter notre Coopérative SAP.