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Vos buis ont tendance à brunir comme s’ils se desséchaient par le centre et le bas. En y regardant mieux vous observez des secteurs entièrement défoliés mêlés à des rameaux et des feuilles sèches et couverts de multiples petites toiles retenant de microscopiques boules vertes ou brunes. Plus de doute vous êtes face aux dégâts causés par la Pyrale du Buis.

 Ce lépidoptère de la famille des Crambidae est originaire d’Asie (Chine, Japon, Corée). Les premières apparitions de ce papillon ont été signalées en 2006 à Weil-Am-Rhein (frontière Allemagne, Suisse, France), puis en France en 2008 à Saint-Louis dans le Haut-Rhin. Depuis de nombreux département et autres pays (notamment la Grande Bretagne) souffrent de l’implantation de ce ravageur.

Avec nos jardiniers professionnels apprenez à reconnaître et à lutter contre la Pyrale du Buis.

Cycle de vie de Pyrale du Buis :

Les chenilles de la pyrale du buis deviennent actives au printemps (env. mi-mars) et commencent alors à se nourrir. Jaunes à vert foncé, elles ont une tête noire et sont striées sur toute leur longueur de fines bandes noires et/ou blanches. Leur longueur peut atteindre 5 cm.

Après quatre semaines au stade chenille, elles tissent leur cocon de feuilles et de soie, situés à l’intérieur du feuillage. Les papillons blanc-gris en sortiront après 10 jours environ. Leurs ailes sont blanches et brunes avec des irisations dorées et violacées. Ce sont des papillons nocturnes, attirés par la lumière et l’on peut les voir voler dans le halo des lampadaires.

Ils pondent leurs œufs et les déposent sur le dessous des feuilles. Les papillons vivent environ  8 jours. Les nouvelles chenilles naissent en quelques jours seulement. Aussi, selon le climat, le cycle de la Pyrale du Buis présente 2 à 3 générations par an.

Moyen de lutte :

A ce jour  aucune lutte bio intégrée n’est connue mais des tests, portant sur une petite guêpe qui pondrait ses œufs dans les larves, sont en cours.

  •  Méthode culturale : si l’infestation est détectée suffisamment tôt, les branches et feuillages atteints peuvent être coupés, puis finement broyés ou incinérés. En cas d’infestation de plus grande ampleur, l’arrachage pourra limiter la propagation.
  •  Phytosanitaire : les produits à base de Bacillus thuringiensis ou de Pyrethrinoides de synthèse sont reconnus efficaces sur les chenilles et devront être appliqués à temps dans le respect de doses et des conditions climatiques requises.