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Sans doute le plus connus et recherché des champignons lors de promenade en forêt, le cèpe est heureusement très facile à reconnaitre. Mais saviez-vous que sous ce nom se cachent en réalité quatre espèces différentes de bolets ? Avec nos jardiniers–paysagistes revenons sur ce champignon à la chair ferme et parfumée.

Champignons mycorhiziens, les cèpes vivent en symbiose avec l’arbre hôte. C’est-à-dire qu’il existe une collaboration entre le champignon (myco) et les racines de la plante (rhize). En effet, le champignon profite des sucres de la plante, tandis que celle-ci se nourrit des minéraux et de l’eau du champignon. Ainsi, c’est dans les sols riches en mycélium que vous aurez le plus de chance de rencontrer des cèpes.

Le cèpe de Bordeaux :

Poussant dans les clairières ombragées (principalement de hêtres et de chênes), depuis le début de l’été jusqu’à la fin de l’automne, le cèpe de Bordeaux commence par ressembler à un bouchon de champagne avant que son chapeau hémisphérique, lisse, dans des tons bruns, présentant une marge ourlée d’un liseré blanc, ne s’étale de 10 à 20 centimètres de diamètre.

Le cèpe d’été :

Comme son nom l’indique, c’est durant l’été (et surtout après une averse) que l’on rencontre ce cèpe, le plus souvent dans les forêts de feuillus. On le différencie du cèpe de Bordeaux par la couleur de son chapeau brun rouge ainsi que par son pied où s’étend un réseau blanc sur fond plus rouge.

Le cèpe de Pins (ou de montagne) :

Ce cèpe, à la saveur douce, se rencontre principalement dans les forêts de Pins mais aussi, bien que plus rarement dans des forêts de feuillus. Son chapeau bien charnu est de couleur rouille, assez sombre.

Le cèpe « tête noire » :

Son nom latin (boletus aerus) signifie de bronze et vient probablement de la couleur de son chapeau. Sa pousse dépend essentiellement de la température ; et on le rencontre dans les forêts de chênes sur le pourtour méditerranéen.

Tous ces cèpes sont très charnus et comestibles. Cependant une confusion est possible avec d’autres bolets comme le bolet dit « de Satan » qui est, lui, vénéneux, ou encore le bolet amer qui, bien que comestible peut ruiner une bonne poêlée par son gout infect. Aussi en cas de doute, vous pouvez demander conseil à votre pharmacien. En cas d’intoxication, les symptômes débutent généralement dans les douze heures suivant l’ingestion. Contactez alors le SAMU (15) ou le centre antipoison le plus proche.

ANGERS 02 41 48 21 21
BORDEAUX 05 56 96 40 80
LILLE 0800 59 59 59
LYON 04 72 11 69 11
MARSEILLE 04 91 75 25 25
NANCY 03 83 32 36 36
PARIS 01 40 05 48 48
STRASBOURG 03 88 37 37 37
TOULOUSE 05 61 77 74 47

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