Table des matières

Si vous êtes à la recherche d’une technique pour dépolluer naturellement le sol ? Sans l’aide d’éléments chimiques, la phytoremédiation est une technique qui va vous émerveiller.

Révolutionnaire, représentant l’avenir, cette invention s’inscrit dans les découvertes s’investissant dans le développement durable.

Les techniques habituelles de dépollution d’un milieu consistent à extraire beaucoup de terre des sols pour l’enterrer ailleurs. Cela ne fait que déplacer l’origine des maux pollués. D’autres utilisent des produits chimiques quand la toxine est de faible quantité.

Grâce aux conseils des bons jardiniers sur la phytoremédiation, vous allez être face à une technique alternative utilisant des plantes qui éliminent les toxines des sols. Un progrès considérable en matière de développement durable et une arme contre l’utilisation de produits chimiques. Il existe plusieurs moyens de mettre en place la phytoremédiation.

Les avantages et les inconvénients de la phytoreméditation

Cette technique de dépollution des sols et des eaux par les plantes, les champignons et les algues est bien moins chère (10 à 100 fois moins) qu’un traitement par produits chimiques. Elle permet de dépolluer les végétaux de manière efficace sans créer un obstacle à leur croissance. Cette technique peut être mise en place au sein de grands espaces, pratique pour une industrie par exemple.

Cependant, il faut savoir que cette technique met du temps à créer un résultat effectif, soit environ 5 à 10 ans. Il est important d’adapter chaque installation au milieu dans lequel vous souhaitez dépolluer la zone.

Cela convient à un traitement qui ne souhaite pas éradiquer des plantes installées trop en profondeur, car les plantes qui doivent dépolluer sont dans l’obligation d’atteindre, par leur racine, les éléments polluants.

Une utilisation diversifiée : Quel type de technique de phytoremédiation choisir ?

Phytoremédiation
http://www.leparisien.fr/creil-60100/a-creil-on-mise-sur-les-plantes-pour-depolluer-les-sols-30-12-2015-5410637.php

Il est possible de dépolluer le sol de manières différentes.

La phytostabilisation est la plus connue des techniques. Il faut choisir des plantes résistantes à tout type d’attaque, notamment à la pollution. Choisir des plantes avec beaucoup de racines tel que les peupliers, les saules, les aulnes, etc. Les racines permettent de stabiliser des métaux polluants dans le sol pour qu’ils ne dispersent pas de poussière toxique.

La phytodagradation utilise principalement la luzerne, fixant l’azote de l’air et enrichissant le sol. Cette plante permet littéralement de trier les polluants, en dégradant les bactéries du sol quand elles entrent en contact avec ses racines.

La phytovolatilisation a besoin de plantes avec de grosses racines qui permettent d’absorber des toxines dans le sol pour les transformer en gaz moins toxique et les évacuer dans l’air.

La phytoextraction utilise des plantes qui absorbent par leurs racines les produits chimiques pour les entreposer au sein de ses feuilles. C’est un appât à matière polluante. Ces plantes sont brûlées et leurs cendres traitées. Il est également possible d’exploiter leurs ressources en réutilisant les métaux extraits pour les transformer en matière végétale.

Si vous faites régulièrement du jardinage et que vous avez besoin de conseils pour dépolluer votre surface, faites appel à un expert jardinier. Quelle plante choisir ? quel est la meilleure solution en fonction de votre environnement ?

Grâce à cette technique progressiste, tournée vers l’avenir, vous n’avez plus qu’à mettre en place ce système et en parler à vos amis.

Alors n’attendez plus et tentez l’expérience dès maintenant. Vous serez surpris de son efficacité.