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Oïdium des cucurbitacées : qu’est-ce que c’est ?

L’Oïdium est à l’origine des maladies qui attaquent le feuillage des cucurbitacées en fin de saison. Les conseils des jardiniers paysagistes à suivre vous aideront à identifier, prévenir et éliminer ce champignon qui cause des ravages lorsqu’il s’installe avant le terme de la période de production.

Oïdium des cucurbitacées : identification

De toutes les cucurbitacées, ses principales victimes se recrutent entre la courgette, le concombre et le melon. Encore appelée le « blanc », cette maladie laisse des tâches blanches circulaires et poudreuses qui se propagent rapidement sur toutes les faces des feuilles. La conséquence est le dessèchement et le rabougrissement du feuillage, les fruits restent intacts, mais on assiste à une détérioration du plan qui induit une baisse de la récolte. Les dommages sont plus graves lorsque la maladie sévit plus tôt, soit vers la fin de juin.

Oïdium des cucurbitacées : Un champignon très nocif

L’Oïdium en tant que champignon a des filaments mycéliens qui s’incrustent sur la peau de leur hôte, les suçoirs les aident à se maintenir et à se nourrir confortablement. Il existe deux grandes espèces dans la famille des cucurbitacées : l’Erysiphe cichoraceum très présent à l’extérieur, et le Sphaerotheca fuliginea qui fait rage parmi les cultures sous abri. Il est important de noter que chaque espèce a des souches multiples et de nouvelles souches ont fait leur apparition avec la mise à disposition des semences résistantes.

Développement des Oïdiums

Les spores de l’Oïdium se transmettent via l’air lorsque toutes les conditions sont réunies : les températures qui varient entre 10 et 32 °C (l’idéal étant 27 °C), une atmosphère de préférence humide (humidité relative supérieure à 50 %), plusieurs couches se multiplient aussi dans des conditions de sécheresse. La propagation des spores est accélérée par le rapprochement des hôtes spontanées, surtout les éléments sensibles comme le laiteron. La période d’incubation va de trois à 7 jours, et le champignon pour grandir doit rencontrer dans son nouveau milieu les conditions qui favorisent son développement.

Les tiges asséchées par les maladies se transforment dans certains cas en foyers de réinfestation à la prochaine campagne, brûlez-les sans tarder.

Procédure d’élimination

oidium des curcubitacées : purin de prêle
Oidium des curcubitacées : purin de prêle

La prévention. Des plants trop serrés et une mauvaise aération sous abris favorisent le développement des Oïdiums. Les cucurbitacées sont attirées par les fumures à forte teneur d’azote puis ce qu’elles promeuvent les maladies cryptogamiques. Utilisez de préférence le compost au lieu du fumier. La culture sous abri lors du jardinage impose l’usage des variétés hybrides tolérantes, résistantes ou récentes à l’Oïdium. Ces astuces suffisent à contrer l’intrusion des attaques précoces qui sont les plus dangereuses. Supprimez toutes les parties infestées au cours des premières attaques.

Le traitement. La décoction de prêle permet d’interrompre le développement du champignon. L’usage de cette décoction extrêmement riche en silice organique donne de bons résultats. Le soufre fleur (encore appelé soufre mouillable en pulvérisation ou sublimé de poudrage) s’utilise de préférence lorsque les températures vont de 20 à 25 °C, au-delà de 28 °C, le risque d’inflammation de la végétation est important. Le melon est très sensible au soufre. Les jardiniers associent les poudres de plantes et d’algues ou les terpènes de Pin au soufre, le rendu aide à diminuer considérablement la toxicité par période de forte chaleur.

Si malgré vos efforts et nos conseils, vous n’arrivez pas à vous débarrasser de l’oïdium des cucurbitacées, n’hésitez pas à faire appel aux jardiniers près de chez vous. Le traitement biologique par des professionnels vous permettra de profiter de crédits d’impôt !