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La texture du sol

Les fondamentaux – Bien connaitre la qualité de son sol est indispensable pour pouvoir le travailler et l’amender, et primordial pour choisir les végétaux les mieux adaptés.

Qu’est-ce que le sol ?

Le sol est la couche superficielle et meuble de la croute terrestre. Il est le résultat de la transformation de la roche mère sous l’influence de divers processus physique, chimique et biologique. –

La texture du sol

La texture du sol est la proportion des différents constituants selon leur dimension granulométrique : par ordre croissant, l’argile, les limons, les sables. La texture est ainsi argileuse, limoneuse ou sableuse selon l’élément dominant. Cependant un élément ne domine pas toujours de façon aussi nette ; on dénomme donc la texture par les deux éléments dominants : argilo-sableux, sablo-limoneux…

  • Texture sableuse

Aussi appelés sols siliceux, ils sont bien aérés, faciles à travailler mais aussi très perméable et l’eau y passe comme dans un filtre entrainant avec elle les matières minérales fertilisantes, c’est pourquoi ils sont pauvres en éléments nutritifs.

On y trouve essentiellement des plantes aimant l’acidité et supportant bien la sècheresse : la digitale, l’ajonc, la fougère, la bruyère. On y cultivera de préférence les hortensias, rhododendrons, camélias, anémones du Japon, andromèdes… les bulbes.

Pour améliorer un sol sableux, il faut avant tout apporter régulièrement un maximum de matière organique qui va jouer un rôle d’éponge naturelle pour retenir l’eau et les éléments nutritifs.

L’arrosage sera moindre mais plus fréquent pour éviter le lessivage.

  • Texture limoneuse

L’aspect d’un sol limoneux est doux au toucher et poudreux lorsqu’il sèche. Très fertile, il est facile à travailler, propice au bon développement des plantes. En revanche, il a tendance à former une croûte sous l’effet de la pluie et des arrosages. L’excès de limon et l’insuffisance d’argile peuvent provoquer la formation d’une structure massive, accompagnée de mauvaises propriétés physiques. Cette tendance est corrigée par une teneur suffisante en humus et calcium.

Des engrais verts et une couverture du sol sont bénéfiques et parfaitement adaptés à ce type de sol. Ce sont des terres souvent idéales pour les cultures légumières et les arbres fruitiers.

  • Texture argileuse

Le sol argileux est chimiquement riche, mais a de piètres propriétés physiques. C’est un milieu imperméable et mal aéré, formant obstacle à la pénétration des racines. Le travail du sol est difficile, en raison de la forte plasticité (état humide), ou de la compacité (sol sec). Une bonne structure favorisée par l’humification corrige en partie ces propriétés défavorables.

On y cultivera de préférence rosiers, amélanchiers, weigélias, millepertuis, groseilliers à fleurs, clématites montana, et les ancolies, monnaies de pape matricaires s’y ressèmeront à foison.

Des apports réguliers de matières organiques allègeront la terre. Et un chaulage tous les 3 ans améliorera la floculation ; cependant les micro-organismes du sol, stimulés trop brutalement par l’apport de chaux, finissent par détruire l’humus. Préférez, en hiver, au moment du bêchage, des apports de calcaire broyé (de 3 à 20 kg/100 m2) ou, à partir du mois de février, de dolomie (6 kg/100 m2). En cas d’humidité stagnante, un drainage s’imposera.

La structure du sol

La structure d’un sol est définie par l’agencement de ses constituants les uns par rapports aux autres. En effet le sol est construit d’agrégat entre lesquels circulent l’air et l’eau.

On distingue différents types de structures :

  • La structure particulaire des sols sableux

Les grains de sables sont libres et il n’y a pas de véritable structure.

  • La structure grumeleuse

Les agrégats sont arrondis en grumeaux de quelques millimètres et laissent ainsi l’espace nécessaire à la circulation de l’eau et de l’air. C’est la structure idéale.

  • La structure prismatique

Caractéristiques des sols très argileux. Les agrégats forment des prismes juxtaposés et laissent beaucoup moins d’espace pour l’eau et l’air.

La porosité d’un sol est représentée par la quantité d’espace libre entre les agrégats. Pour un sol idéal, on considère qu’il faut 25 % de microporosité pour l’eau, 25 % de macroporosité pour l’air et 50 % de solide.

La structure conditionne donc les principales propriétés du sol telles que l’aération et la rétention de l’eau, la facilité du travail et l’activité biologique (les bactéries ont aussi besoin d’eau et d’air comme les plantes).

Compte tenu de son rôle, le jardinier devra toujours chercher à la maintenir et à l’améliorer. Pour cela il faut lui incorporer diverses matières organiques ou minérales, qui, en modifiant les proportions de bases des principaux constituants vont l’équilibrer. (cf. article sur le compost et le lombricompost).

L’amendement permet à la terre d’être moins compacte, plus fine ou plus granuleuse, d’offrir une meilleure rétention de l’eau et des éléments fertilisants, de se dessécher moins rapidement durant l’été, d’être plus facile à travailler…

Pour être guidés dans l’analyse de votre sol et afin de l’améliorer faites appel à nos jardiniers professionnels qui se feront un plaisir de vous accompagner pour l’entretien de votre jardin et vous faire bénéficier d’une déduction fiscale.